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S’apercevoir que notre proche a des pertes cognitives causées par sa maladie d’Alzheimer ou par une autre maladie n’est jamais facile. On se sent impuissant et on ne sait pas toujours comment gérer la situation. On vous propose quatre manières d’améliorer votre approche de la maladie.

1. Commencer à faire votre deuil

La maladie neurodégénérative est parsemée de petits défis : perte de mémoire, perte de langage, diminution du raisonnement, changement de comportement, etc. Dès le diagnostic de notre proche, on doit accepter le fait qu’il n’est plus celui qu’il était auparavant. On doit tenter de ne pas être dans la nostalgie, mais plutôt dans le moment présent. Même s’il n’est plus le même, votre parent sera heureux de faire des activités avec vous, il faut toutefois les adapter et être patient si sa compréhension est différente.

2. Apprendre à gérer le changement de comportement

Les changements de comportement inattendus chez une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sont normaux. Notre proche pourrait devenir suspicieux, ressentir de la colère ou même devenir accusateur. À ce stade de la maladie, il peut être très difficile de raisonner notre proche. On vous conseille d’être rassurant et de lui dire qu’il a le droit d’être contrarié, mais qu’il ne court aucun danger. On suggère également de lui changer les idées et de lui expliquer la situation autrement sans se moquer de ses perceptions.

3. Éviter de vous exposer à des risques

Notre parent atteint de la maladie d’Alzheimer peut vivre des changements de comportement et devenir agressif. Malgré que cela soit difficile à voir et à vivre, il est important de mettre en place des mesures pour votre sécurité et la sienne.

Il faut garder à l’esprit que les gestes de notre proche ne sont nullement intentionnels. Pour éviter les situations difficiles, on suggère de respecter la routine de votre parent ou de votre proche et d’être patient avec lui.

4. Fixer ses limites

Avant de le vivre réellement, on n’imagine pas toute l’énergie que ça demande d’être proche aidant. Pour cette raison, il est important de ne pas vous épuiser : divisez les tâches, prenez du temps pour vous et demandez de l’aide des ressources externes qui existent. Le fait de partager le rôle vous permettra de vous sentir moins seul tout en étant moins submergé devant l’ampleur des tâches.