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Un changement dans l’autonomie physique ou dans les capacités physiques de notre parent doit nous alerter. Nous sommes les personnes les mieux placées pour déceler les petits changements parfois subtils. Ceux-ci peuvent survenir après un accident, une chute, une convalescence ou même à la suite d’un diagnostic d’une maladie cognitive dégénérative.

Plus vite on remarque les signes, plus vite on peut mettre en place des mesures pouvant aider notre proche. Voici quelques symptômes communs chez les personnes vivant avec une perte cognitive.

Une perte de poids

Lorsque notre parent ou notre proche atteint de dégénérescence cognitive perd beaucoup de poids, la dénutrition peut en être la cause. Encourageons notre proche à bien s’alimenter avec des aliments sains, protéinés et riches en calcium. Il faut fournir à notre corps tous les nutriments nécessaires pour ralentir les pertes musculaires et la dégénérescence des os. Une bonne forme physique prévient les chutes et les conséquences néfastes.

Si notre parent peut avoir du mal à s’alimenter, il peut être intéressant d’opter pour un service de traiteur qui prépare des mets cuisinés.

Une grande fatigue

En tant que proche, nous pouvons remarquer que l’énergie de notre parent est différente et que celui-ci n’accomplit plus toutes ses tâches quotidiennes. Il est normal en vieillissant qu’il soit plus fatigué et moins fort. Cependant, il faut être alerte aux baisses importantes et subites d’énergie. Nous devons surveiller ce signe, car il pourrait être relié à une diminution de ses fonctions cardiovasculaires ou pulmonaires. En consultant, nous pouvons prévenir des problèmes futurs.

Une incontinence urinaire

Ce problème peut facilement passer sous silence si notre proche éprouve de la gêne à ce niveau. Cependant, les troubles urinaires sont assez communs chez les personnes âgées de 70 à 75 ans. L’incontinence urinaire est la plupart du temps liée au vieillissement des tissus et aussi à la dégénérescence du système nerveux. Les problèmes d’incontinence urinaire peuvent être causés par le diabète, une infection urinaire ou un trouble de la prostate.

Une diminution de l’activité journalière

Un changement d’habitude, comme le fait de devenir plus casanier, peut être un signe de perte de capacités physiques. En vieillissant, le corps perd naturellement de la souplesse, de l’équilibre et de l’énergie, ce qui peut rendre les mouvements plus exigeants et peut décourager notre proche.

En tant que proches aidants, il est important d’être attentifs à ces signaux et d’encourager la personne que nous accompagnons à rester active, en tenant compte de ses limites. Des activités comme la marche, la natation, le yoga ou l’entraînement adapté peuvent contribuer à maintenir un bon équilibre physique, à réduire les risques de chute et à favoriser un meilleur bien-être global.

Choisir une résidence qui propose ce type d’activité peut faire toute la différence : cela permet non seulement de préserver la santé physique, mais aussi de stimuler les interactions sociales. Et comme la santé physique et la santé cognitive sont étroitement liées, bouger régulièrement contribue aussi à maintenir les capacités mentales.