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La perte d'autonomie cognitive ou physique d'un de mes proches
4 signes qui indiquent que je devrais m'en inquiéter
En tant qu’aidant naturel, vous êtes bien souvent aux premières loges pour constater la modification du comportement ou du rythme de vie d’un ami ou d’un membre de votre famille. Généralement, la perte d’autonomie se fait progressivement. C’est pourquoi en reconnaître les signes précurseurs pourrait vous permettre d’aider votre proche à recevoir plus rapidement un diagnostic (maladie d’Alzheimer, démence, maladie de Parkinson, etc.) et les soins personnalisés dont il a besoin pour conserver plus longtemps son autonomie.
Le CLSC de votre région offre des services à domicile afin d’aider vos proches à rester à
la maison plus longtemps. Ce soutien à domicile se transpose en services d’entretien ménager, de soins à la personne, de repas, d’accompagnement journalier et, au besoin, d’évaluation de l’autonomie. Notez que seul un médecin peut enclencher le processus d’évaluation pour le suivi d’une personne en perte d’autonomie. Toutefois, de nombreux services professionnels de soutien à domicile existent au privé.
Au besoin, les résidences Ophélia demeurent un endroit paisible, sécuritaire et chaleureux pour accueillir votre proche et lui fournir bien-être et sécurité.
1. L’apparence de mon proche et des lieux qu’il habite s’est dégradée.
(négligence physique et propreté des lieux)
La négligence de certains travaux ménagers peut parfois être le premier signe de la perte d’autonomie due au vieillissement de la personne. C’est que, souvent, la perte des capacités physiques peut entraîner de la douleur et de la fatigue empêchant cette personne à s’occuper adéquatement de l’entretien de son domicile. Toutefois, restez alerte aux signes plus poussés de la perte d’autonomie, de la dépression ou de la confusion. Par exemple, la négligence de l’apparence physique d’une personne qui peut, entre autres, cesser de s’habiller le matin, de se brosser les cheveux ou même de se laver.
2. Le comportement de mon proche a changé.
(crise, méfiance, colère, peur, démence)
Il faut rester très attentif aux changements dans les traits de personnalité d’une personne qui nous est chère. Par exemple, à partir d’un certain âge, une personne autrefois douce peut devenir colérique, une personne enjouée peut devenir inquiète, méfiante et avoir peur des gens qui l’entourent. Ces signes d’une maladie neurodégénérative sont souvent causés par la maladie d’Alzheimer ou la démence. Votre proche pourrait également tenir des propos incohérents.
3. Mon proche oublie plus fréquemment des éléments importants.
(oubli de la date, de l’heure, d’une personne)
La mémoire est une faculté qui oublie. Toutefois, certains oublis, lorsqu’ils sont plus fréquents, peuvent avoir des répercussions négatives sur la sécurité de votre proche. Il faut commencer à s’en inquiéter lorsque les oublis de votre proche sont récurrents et font en sorte que ses habitudes d’autrefois en sont dérangées. Oublier de prendre sa médication, d’éteindre le four ou de manger pourrait avoir de tristes conséquences chez l’être cher.
Encore plus préoccupant, si votre proche montre des signes de confusion vis-à-vis d’une situation, qu’il ne reconnaît plus un proche, qu’il perd la notion du temps, ne sachant plus différencier le jour de la nuit ou qu’il ne sait plus s’orienter dans des lieux autrefois connus, il pourrait s’agir des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer ou d'une autre démence. Communiquez avec son médecin pour qu’il puisse établir un diagnostic.
4. Mon proche ne s’alimente pas assez ou ne varie plus ses repas.
(sauter des repas, oublier de manger, perte d’appétit)
Il est normal avec l’âge d’avoir moins d’appétit. Effectivement, l'activité de notre organisme ralentit et certains aliments perdent de leur goût. Si votre proche a de la difficulté à faire ses courses ou à cuisiner, il se pourrait qu’il perde également le goût de manger. Par contre, lorsqu’une personne ne mange plus, mange à n’importe quelle heure ou qu’elle ne varie pas assez les apports nutritifs dans ses repas journaliers, il faut commencer à s’en inquiéter. Vous pouvez constater par vous-même si votre proche se nourrit bien lorsque vous vous occupez de ses courses ou que vous lui faites à manger.