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En tant que proche, on hésite quand vient le temps d’opter pour la vie en résidence pour notre parent atteint de troubles cognitifs. Nous voulons leur bien et cette décision, qui peut être crève-cœur, vient avec plusieurs émotions, dont la culpabilité, le doute et la tristesse.

On vous donne quatre conseils qui vous aideront à prendre la meilleure décision pour lui et pour vous.

1. N’attendez pas trop longtemps

Il est normal de vouloir repousser le moment où notre proche requiert plus d’aide. Il est difficile de le voir perdre son autonomie et de le sentir plus dépendant de votre soutien. Cependant, plus on reporte la décision, plus la situation devient complexe à gérer. Les soins dont il aura besoin seront plus grands et plus exigeants pour vous et vous vous épuiserez. En étant encore en mesure de vous exprimer ses besoins, votre proche pourra également choisir son lieu de résidence avec vous.

2. Incluez votre proche dans la décision

La situation est plus facile à accepter lorsque notre proche est en accord avec la décision. Prendre cette décision en discutant avec notre proche rend la situation plus acceptable et plus facile. Nous pourrions même être surpris par son enthousiasme à cette nouvelle étape. Nos idées préconçues nous freinent parfois à envisager la vie en résidence pour notre proche par peur qu’il s’ennuie ou qu’il ne s’y sente pas bien. Toutefois, notre proche a sa propre perception qu’il faudrait connaître. Pour beaucoup d’aînés, la résidence n’est pas synonyme de perte, mais de renouveau : un endroit où ils peuvent tisser des liens, avoir des soins appropriés et vivre dans un milieu sécuritaire. Il faut voir la situation autrement pour mieux l’accepter.

3. Choisissez un milieu de vie avec de bonnes valeurs

On vous suggère d’opter pour un milieu de vie qui convient à votre proche et qui offre des soins adaptés à sa perte d’autonomie cognitive. En optant pour un environnement adapté à sa réalité et à ses besoins, vous vous sentirez beaucoup plus apaisé. On conseille de se renseigner sur les valeurs et les approches véhiculées par la résidence. Chez nous, on adopte un milieu prothétique. Cette approche a pour but de reproduire le plus fidèlement possible le milieu de vie de la maison à la résidence. Notre proche pourra donc reproduire sa routine à la résidence. Choisir la vie en résidence, c’est une manière sécuritaire de maintenir l’autonomie de notre proche.

4. Misez sur les liens qu’il pourrait y créer

Choisir la vie en résidence pour notre proche en perte cognitive, c’est lui offrir une toute nouvelle vie où il pourra créer des liens avec d’autres résidents. Les activités sociales organisées tiennent compte des troubles cognitifs afin que les résidents puissent échanger sans créer de climat nocif. Les préposées et les infirmières sont également formées pour aider notre proche à évoluer dans son nouvel environnement tout en s’épanouissant.

En tant que proche aidant, c’est aussi l’occasion de côtoyer d’autres personnes vivant la même expérience que la vôtre, ce qui permet de se sentir moins seul. Échanger sur son stress et sur ses émotions permet d’enlever le poids immense que l’on se met sur les épaules.